Née le 9 mai 1921, Sophie Scholl est la quatrième des six enfants d'une famille de la classe moyenne supérieure à Forchtenberg. Lorsqu'elle atteint l'âge de 10 ans, la famille déménage à Ulm, où son père commence à travailler en tant qu'auditeur de l'État et conseiller fiscal. Après l'arrivée au pouvoir des nazis, Sophie Scholl, comme la plupart des jeunes Allemands de l'époque, est enthousiaste à l'idée de suivre le mouvement de jeunesse national-socialiste. Cependant, après l'arrestation du frère de Sophie, Hans, pour avoir été membre du mouvement scout interdit "Deutsche Jugendschaft 1.11.", son attitude à l'égard du régime a commencé à changer et elle s'est désolidarisée du parti national-socialiste.Lorsque les frères de Sophie Scholl et son petit ami Fritz Hartnagel sont envoyés sur le front de l'Est à la suite de l'invasion de la Pologne par Hitler, ses doutes sur le régime grandissent. Elle déménage à Munich en mai 1942 pour étudier la biologie et la philosophie, tandis que son frère, qui est retourné étudier la médecine, a déjà commencé à se rebeller activement contre le système. Témoins des crimes commis en Pologne et en Russie, Hans et ses amis ont commencé à imprimer des tracts à Munich en juin 1942 et à les distribuer sur le campus universitaire. Au fil du temps, de plus en plus d'étudiants, dont Sophie Scholl, rejoignent leur mouvement de résistance.Le mouvement sera bientôt connu sous le nom de "Rose blanche". Le noyau dur est constitué des frères et sœurs Scholl et de leurs camarades Alexander Schmorell, Willi Graf, Christoph Probst et le professeur Kurt Huber. Ensemble, ils distribuent six pamphlets, s'adressant directement à leurs concitoyens :Notre "État" actuel est la dictature du mal. Nous le savons déjà, me direz-vous, et nous n'avons pas besoin que vous nous le reprochiez une fois de plus. Mais je vous le demande, si vous le savez, pourquoi n'agissez-vous pas ? Pourquoi tolérez-vous que ces gouvernants vous volent progressivement, en public et en privé, un droit après l'autre, jusqu'à ce qu'un jour il ne reste plus rien, absolument rien, que la machine de l'État, sous le commandement de criminels et d'ivrognes ? (Troisième brochure de la Rose blanche)L'appel à l'action du mouvement est couronné de succès et, en peu de temps, la Rose blanche parvient à se constituer un vaste réseau de sympathisants dans toute l'Allemagne.Le succès grandissant de ses actions renforce la confiance en soi du groupe. Après la défaite de l'armée allemande à Stalingrad, les voix dissidentes s'élèvent dans les universités après que des étudiants ont été publiquement qualifiés d'opposants à la guerre. Cela a encouragé la Rose blanche à distribuer les tracts directement en personne et à écrire des slogans tels que "A bas Hitler" et "Liberté" sur les murs de Munich.Alors que Hans et Sophie distribuent le sixième tract dans le hall central de l'université le 18 février 1943, un concierge est témoin de l'action et dénonce les deux étudiants à la Gestapo, qui les fait arrêter immédiatement. Christoph Probst est arrêté peu après, car son nom est mentionné dans le projet de la septième brochure, que Hans transportait dans son sac au moment de son arrestation.Au cours d'un simulacre de procès, Sophie, Hans et Christoph assument l'entière responsabilité des actions de la Rose blanche, en essayant de protéger leurs amis. Cependant, leur tentative échoue et Willi Graf, Alexander Schmorell et Kurt Huber sont arrêtés le même mois. Après un procès d'une demi-journée, Sophie, Hans et Christoph sont condamnés à mort. Dans une dernière question, on a demandé à Sophie Scholl si elle était consciente de sa culpabilité. Sa réponse est claire : elle est toujours convaincue d'avoir fait de son mieux pour son pays. Elle ne regrette rien et doit maintenant assumer les conséquences de ses actes.Le 22 février 1943, Sophie et Hans Scholl, ainsi que Christoph Probst, sont exécutés à la guillotine. Après leur mort, leur histoire est restée cachée en Allemagne. Cependant, les actions de la Rose blanche sont rapidement connues dans les pays alliés. En Grande-Bretagne, les tracts du groupe de résistance sont imprimés, multipliés et largués par avion au-dessus de l'Allemagne.Aujourd'hui, l'histoire de Sophie Scholl et de la Rose blanche est connue dans toute l'Allemagne. Se souvenir du courage et des convictions des étudiants est un témoignage solennel de la lutte contre le national-socialisme. Aujourd'hui, la Fondation de la Rose Blanche rend hommage à la Résistance et à ses acteurs, en promouvant les valeurs de courage civique, de responsabilité individuelle et de conscience démocratique qu'incarnait Sophie Scholl. Le combat pour la liberté et la paix était la préoccupation majeure de Sophie, et même si elle n'a pas vécu pour en être témoin, son action a contribué à vaincre le régime nazi en Allemagne.Sources<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.nationalww2museum.org/war/articles/sophie-scholl-and-white-rose">Sophie Scholl et la Rose blanche | The National WWII Museum | New Orleans (</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://nationalww2museum.org">nationalww2museum.org</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.nationalww2museum.org/war/articles/sophie-scholl-and-white-rose">)</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.weisse-rose-stiftung.de/">Weiße Rose Stiftung e.V. - Weiße Rose Stiftung e.V. (</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://weisse-rose-stiftung.de">weisse-rose-stiftung.de</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.weisse-rose-stiftung.de/">)</a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.bpb.de/kurz-knapp/hintergrund-aktuell/518394/vor-80-jahren-ermordung-von-hans-und-sophie-scholl/">Vor 80 Jahren : Ermordung von Hans und Sophie Scholl | Hintergrund aktuell | </a><a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://bpb.de">bpb.de</a>

Sophie Scholl et le mouvement de la rose blanche 

Amidst the chilling realities of war, Christmas of 1944 brought moments of unexpected warmth and generosity. From the unexpected fireworks 'gifted' by the Germans to Canadian soldiers to the heartwarming gesture of Canadian troops sharing their Christmas feast with a Dutch family, and the joyous festivities organized by The Argyll and Sutherland Highlanders of Canada for the children of Elshout, these stories paint a vivid picture of hope during challenging times.A German Christmas GiftBen Dunkelman of the Queen’s Own Rifles of Canada remembers the unique fireworks that the Germans offered as their ‘Christmas gift’:&nbsp;<blockquote>I remember Christmas 1944 very well. We were in a position overlooking plains along the Waal and a part of Germany, and the Germans were in heavily fortified positions opposite us. Because it was Christmas Eve, we felt relaxed. On the German side, a Christmas party was in progress; we could hear girls talking and singing, apparently having a lot of fun. It was contagious for my men, and they even started climbing out of the trenches, which was a bit too much for me. Just at that moment, the Germans began firing all kinds of tracer ammunition; it was the most beautiful thing I had ever seen. Much better than real fireworks. And then, without any warning, they unleashed a heavy barrage on our position. Thank goodness the men were already in cover. That was our Christmas gift from Hitler’s Nazi Germany. </blockquote>The Special Christmas Dinner Doug Shaughnessy of the Royal Winnipeg Rifles was stationed with a welcoming Dutch family during the Christmas days.&nbsp;<blockquote>“While we were getting ready to pick up our Christmas dinner, they were sitting at their table for their own modest meal. Two pieces of bread, a bit of butter or cheese, and three or four people to share it – a scene that reflected the scarcity and hardships of that time. When we went to the mess hall for our own supper, the regiment had arranged a special Christmas dinner for us – with two bottles of beer, turkey, and various other treats specially brought in from Canada. After enjoying our feast, we took a moment to clean our mess tins before returning to the frontline. We filled them again with turkey, potatoes, gravy, and other delicacies and brought them back to the Dutch family, a small act of gratitude for their hospitality. For me, and many others, this was one of the most memorable Christmases ever. Amid the hardships of war and the distance from home, we were warmed by the generosity of Dutch hospitality.</blockquote> An unforgettable Christmas for ElshoutIn an admirable act of generosity and solidarity, The Argyll and Sutherland Highlanders of Canada regiment organized an unforgettable Christmas party for the children of Elshout on December 17, 1944. The festivities began with a captivating performance titled “The Three Bears,” where young and old came together to enjoy an enchanting show. The children’s enthusiasm was palpable, with smiling faces lighting up the hall. After the magical performance, the iconic Santa Claus entered the stage, greeted by excited cheers from the children. The War Diary of The Argyll and Sutherland Highlanders of Canada regiment recorded in detail the ecstatic joy that this special encounter brought to the young revellers.&nbsp;

Christmas 1944: Stories and memories from the Netherlands

The harsh conditions at the frontIn November 1944, after the Battle of the Scheldt, the Canadian 1st Army took over a significant portion of the front sector from the British 2nd Army. This extended the Canadian front line to over two hundred kilometres in the ensuing months. Canadian soldiers had to withstand fierce German counterattacks, artillery bombardments, and the hardships of unfavourable weather. The static front in the Netherlands was marked by severe weather conditions, with weeks of rain in October and November, followed by a harsh winter that hadn’t been seen in years.Amidst the icy cold and the tensions of war, Canadian soldiers tried to bring a touch of warmth and humanity to the harsh conditions at the front. Despite the hardships and the danger surrounding them, many managed to create a sense of camaraderie and solidarity on this festive evening. Candles were lit in makeshift shelters, and improvised Christmas decorations were hung. Soldiers shared their meagre supplies, attempting to create a festive atmosphere amidst the harshness of war. For many, it was a moment of reflection, letting their thoughts drift to loved ones at home and the peace they hoped to restore. Christmas at the frontCanadian soldiers would remember Christmas 1944 as a day when a kind of truce seemed to prevail on their side of the front. On the morning of December 24, the 4th Canadian Infantry Brigade received reports from the Royal Regiment of Canada that German troops in nearby trenches were singing Christmas carols from their front positions. On the frontline, it seemed as if both the Allies and German troops had decided to call off everything as if this day rose above the horrors of war. It was an unexpected day of unity and brotherhood, where silence spoke, and peace, albeit temporarily, spread across the battlefield. According to the War Diary of the Calgary Highlanders, they were surprised on Christmas Eve by German frontline troops playing accordion and horn. A symphonic gesture that was answered with a salvo of rifles, Stens, Brens, grenades, and mortars from the Canadian side.Some units of the Canadian The Toronto Scottish also celebrated Christmas in the Dutch town of Groesbeek. On December 25, 1944, officers, as usual, served Christmas dinner to non-commissioned officers and enlisted men. The night before Christmas, the Canadians sang ‘Silent Night’ outdoors, and to everyone’s surprise, the Germans on the other side of the front started singing ‘Stille Nacht’.Amid the cold and silent night at the front in Groesbeek, the Régiment de la Chaudière unconventionally disrupted the peace on Christmas Eve. J. Armand, a regiment member, shared his experience of a remarkable episode where mortar shells and music formed an unexpected symphony: “On Christmas Eve, we were close to the Germans, they weren’t patrolling, and we heard they were having a few drinks. At midnight, they played Christmas carols through a loudspeaker. In response, I decided to react with a few mortar shells, just to let them know we were still not friends.” However, the reaction to the mortar fire was as remarkable as it was unexpected. After the threatening sound of explosions, the Germans played ‘Lili Marleen,’ after which the music suddenly fell silent. Despite the tense situation, men on both sides of the front longed for home, resulting in a moment of shared humanity. “All our men were Catholic, and the chaplain walked with the communion from trench to trench,” J. Armand adds.

A Glimpse of Christmas at the Front in 1944

Masters of the Air, basé sur le livre éponyme de Donald L. Miller, retrace l'histoire vraie du 100e groupe de bombardiers de la 8e armée de l'air, qui mène des raids de bombardement au-dessus de l'Allemagne nazie. Le "Bloody Hundredth", comme le groupe a été surnommé au sein de l'armée de l'air, a été considéré comme l'un des plus malchanceux lors de la libération de l'Europe, perdant un nombre terrible de 732 aviateurs et 177 avions. En neuf épisodes, la série dépeint non seulement les conditions horribles et la terreur des combats, mais aussi le lourd tribut psychologique et émotionnel payé par les jeunes hommes impliqués dans les batailles aériennes.En plus d'être un préquelle, la nouvelle série dramatique sur la Seconde Guerre mondiale, Masters of the Air, comprendra un casting exceptionnel, avec Austin Butler, nommé aux Oscars, dans le rôle principal du Major Gale Cleven. Il sera rejoint par Callum Turner, qui incarnera le major John Egan, l'un des plus proches compagnons de Cleven. D'autres rôles seront tenus par Barry Keoghan, Raff Law, Anthony Boyle, Ncuti Gatwa et Sawyer Avery Spielberg.Les décors dépeints dans la série vont des champs et villages idylliques du sud-est de l'Angleterre aux images dures d'un camp de prisonniers de guerre allemand. La réussite cinématographique de la série se définit avant tout par le fait que la Seconde Guerre mondiale, période unique et décisive de l'histoire mondiale, est recréée de manière captivante et réaliste : pour représenter fidèlement le cadre historique, une base de l'armée de l'air américaine a été reconstruite à l'échelle réelle dans les collines du Buckinghamshire.Bien qu'aucune bande-annonce de cette série très attendue n'ait encore été diffusée, vous pouvez déjà vous faire une idée du décor impressionnant après qu'Apple en ait publié les premières images. Le 26 janvier, les deux premiers épisodes seront accessibles en exclusivité sur la plateforme de streaming d'Apple, et de nouveaux épisodes seront diffusés chaque semaine jusqu'au 15 mars.

Masters of the Air, la suite de Band of Brothers, sur vos écrans en janvier 2024.

De ses débuts à la photographieNée le 23 avril 1907 à Poughkeepsie, New York, Lee Miller s'initie à la photographie et au mannequinat, inspirée par la passion de son père pour la photographie. En 1925, elle part à Paris étudier la mode et l'art avant de revenir aux États-Unis, explorant théâtre et peinture. Sa rencontre fortuite avec Conde Nast, rédacteur en chef de Vogue, sur les pavés de Manhattan, la propulse sur les couvertures du magazine, faisant d'elle l'un des mannequins les plus en vue de New York.Son intérêt pour la photographie grandissant, elle revient à Paris en 1929 où elle rencontre l'artiste et photographe Man Ray. Devenue sa muse, sa collaboratrice et compagne, elle plonge dans le surréalisme, jouant avec lumière et ombre, et entame un travail sur l'auto-portraits.Chroniqueuse de la Seconde Guerre mondialeAprès des séjours aux États-Unis et en Égypte, elle s'installe en Angleterre avec le peintre britannique Roland Penrose, qu'elle épousera par la suite. Avec la guerre qui éclate, Miller photographie des événements historiques tels que le "Blitz" en 1942. Ses clichés des bombardements en Angleterre servent de matériel de propagande pour inciter les États-Unis à rejoindre l'effort de guerre. Persuadant Vogue de la dépêcher comme correspondante photojournaliste, elle multiplie les reportages pour le magazine. En 1942, elle est accréditée photographe officielle de l'armée américaine, sillonnant l'Europe en guerre.En tant que correspondante américaine, elle couvre les événements majeurs de la libération européenne, comme la libération de Paris ou la bataille d'Alsace. Elle immortalise aussi les horreurs des camps de Buchenwald et Dachau. Une de ses photos les plus mémorables, prise avec le photographe David E. Sherman, la montre dans la baignoire d'Hitler à Munich, le jour même où il met fin à ses jours à Berlin.Après-guerreÀ la fin de la guerre, Miller poursuit sa collaboration avec Vogue, couvrant la mode et les célébrités. Cependant, elle est hantée par les atrocités vécues, développant un syndrome post-traumatique. D'après sa famille, elle décline souvent les sollicitations des médias souhaitant mettre en avant son œuvre. Comme le confiera plus tard sa petite-fille, Ami Bouhassane : "Elle souhaitait tourner la page. Oublier." Lee Miller décède en 1977, emportée par un cancer à l'âge de 70 ans.Des années après sa disparition, son héritage demeure inestimable. Bien que réticente à la publicité de son vivant, son œuvre est redécouverte lorsque son fils, Antony Penrose, trouve plus de 60 000 négatifs dans leur maison. Aujourd'hui, une grande partie est accessible sur le site des Archives Lee Miller (<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.leemiller.co.uk">www.leemiller.co.uk</a>).Le film à venir, "Lee", basé sur "Les Vies de Lee Miller", livre écrit par son fils en 1985, sera un hommage à son travail et œuvre exceptionnels. Ellen Kuras, la réalisatrice, et Kate Winslet, incarnant Lee Miller, salueront le travail remarquable de cette femme, à la fois photographe, correspondante de guerre, mais surtout, un être humain extraordinaire.

La vie fascinante de Lee Miller : photographe de guerre et icône de la mode

La contribution de la Nouvelle-ZélandeSur une population de 1,6 million d'habitants, environ 140 000 Néo-Zélandais ont fait la guerre, dont 6 000 dans la Royal Air Force. Environ 16 000 de ceux qui se sont enrôlés pour servir pendant la Seconde Guerre mondiale étaient des Maoris. Porokoru Patapu Pohe, également connu sous le nom de John Pohe ou Lucky Johnny, fut l'un des premiers pilotes maoris de la Royal New Zealand Air Force et le premier pilote maori pleinement qualifié à quitter la Nouvelle-Zélande pour participer à la Seconde Guerre mondiale.Lucky Johny rejoint l'armée de l'airPohe est né à Wanganui et a grandi près de Taipahe, à environ 200 km au nord de Wellington, dans la ferme de sa famille. Il passe deux ans dans l'armée de réserve au sein du régiment des Manawatu Mountain Rifles avant de s'engager dans l'armée de l'air. En septembre 1940, il commence sa formation à l'école d'entraînement au sol de Levin, à environ 80 kilomètres au nord de Wellington. Il termine sa formation en janvier 1941 et obtient son diplôme à la base aérienne de Woodbourne à Blenheim. Plus tard dans l'année, Pohe rejoint l'escadron 51 de la Royal Air Force après avoir suivi un entraînement de plusieurs mois en Angleterre. Il effectue 22 missions au cours de son séjour dans la RAF, notamment en bombardant des cibles ennemies en France, en Allemagne et en Italie.En septembre 1943, son avion est touché au cours d'un raid de bombardement au-dessus de Hanovre, en Allemagne. Lucky Johnny réussit à voler jusqu'à la Manche avant d'atterrir en catastrophe dans l'eau, puis il est fait prisonnier par les forces allemandes. Il fut d'abord emmené au camp de transit de Dulag, puis au Stalag Luft VI et enfin au Stalag Luft III à Sagan.La "Grande évasion"Le Stalag Luft III était un camp de prisonniers de guerre nazi pour les prisonniers de l'armée de l'air alliée dans ce qui est aujourd'hui Żagań, en Pologne. Il est surtout connu pour l'évasion de prisonniers alliés connue familièrement sous le nom de " Grande évasion ".Dans la nuit du 24 mars 1944, 220 prisonniers ont tenté de s'échapper du camp par un tunnel qu'ils avaient creusé. Surnommé "Harry", le tunnel d'évasion avait été creusé trop court et les prisonniers sont remontés à la vue des gardes. Seuls 76 hommes ont pu s'échapper du camp, la grande majorité d'entre eux ayant été repris. Seuls trois prisonniers parviennent à se mettre à l'abri. Sur ordre d'Hitler, 50 des prisonniers repris sont exécutés, dont Pohe. Il a été incinéré et est enterré dans le cimetière de l'ancienne garnison de Poznan, en Pologne.Évacuation du campEn janvier 1945, le camp a été évacué et tous les prisonniers ont été transférés au Stalag VII-A, en Bavière, en Allemagne. Les prisonniers ont finalement été libérés lorsque la 14e division blindée américaine a libéré le camp en avril 1945. Participez aux commémorations du 80e anniversaire. Rendez hommage à ceux qui ont perdu la vie et célébrez la libération des camps de prisonniers de guerre par les forces alliées.Suivez "Europe Remembers"&nbsp;pour plus d'informations sur les musées, les destinations et les voyages sur&nbsp;<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.facebook.com/EuropeRemembers/">Facebook</a>,&nbsp;<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www.instagram.com/europeremembers/">Instagram</a>&nbsp;ou&nbsp;<a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://twitter.com/europeremembers">Twitter</a>.&nbsp; ; &nbsp;"Europe Remembers" est une campagne de la Fondation LRE visant à commémorer et à célébrer 80 ans de liberté en 2023-2025.&nbsp;Sources:<ul><li>Auckland Museum Online Cenotaph. "Porokoru Patapu Pohe". Consulté le 19 mars 2019.&nbsp; ; <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.aucklandmuseum.com/war-memorial/online-cenotaph/record/C18989">http://www.aucklandmuseum.com/war-memorial/online-cenotaph/record/C18989</a></li><li>Brickhill, Paul. La grande évasion. Greenwich : Fawcett Publications, 1950. </li><li>Carrol, Tim. The Great Escape from Stalag Luft III : The Full Story of How 76 Allied Officers Carried Out the World War II's Most Remarkable Mass Escape. New York : Gallery Books, 2005.</li><li>Lankford, Jim. 20 janvier 2015. "La 14e division blindée et la libération du Stalag VIIA. Musée national de l'armée américaine. Consulté le 19 mars 2019. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://armyhistory.org/the-14th-armored-division-and-the-liberation-of-stalag-viia/">https://armyhistory.org/the-14th-armored-division-and-the-liberation-of-stalag-viia/</a>.</li><li>Histoire de la Nouvelle-Zélande. Mise à jour le 5 août 2014. "Les Maoris et la Seconde Guerre mondiale". Ministère de la culture et du patrimoine. Consulté le 19 mars 2019. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://nzhistory.govt.nz/war/maori-in-second-world-war">https://nzhistory.govt.nz/war/maori-in-second-world-war</a>.</li><li>Histoire de la Nouvelle-Zélande. Mis à jour le 5 août 2014. "Prisonniers de guerre". Ministère de la culture et du patrimoine. Consulté le 19 mars 2019. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://nzhistory.govt.nz/war/second-world-war/prisoners-of-war">https://nzhistory.govt.nz/war/second-world-war/prisoners-of-war</a>.</li><li>Histoire de la Nouvelle-Zélande. Mise à jour le 5 août 2014. "La Nouvelle-Zélande et la Seconde Guerre mondiale". Ministère de la culture et du patrimoine. Consulté le 19 mars 2019. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://nzhistory.govt.nz/war/new-zealand-and-the-second-world-war-overview">https://nzhistory.govt.nz/war/new-zealand-and-the-second-world-war-overview</a>.</li><li>Royal New Zealand Air Force. "The RNZAF in World War II:1939-41 Empire Defence (La RNZAF dans la Seconde Guerre mondiale : 1939-41 Défense de l'Empire). Consulté le 19 mars 2019. <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="http://www.airforce.mil.nz/about-us/who-we-are/history/wwii.htm">http://www.airforce.mil.nz/about-us/who-we-are/history/wwii.htm</a>.</li></ul>

Lucky Johnny : Le pilote maori de la grande évasion

Frères d’armes&nbsp;(Band of Brothers),&nbsp;2001Frères d’armes&nbsp;est la série télévisée sur la Seconde Guerre mondiale la plus populaire. Co-produite par Steven Spielberg et Tom Hanks, la série suit la “Easy Company” du 506ème Régiment de la&nbsp;101ème&nbsp;division aéroportée,&nbsp;depuis les préparatifs de leur départ en 1942 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La “Easy Company” a joué un rôle important dans le débarquement et a pris part à la bataille de Carentan, l’Operation Market Garden&nbsp;et la&nbsp;Bataille des Ardennes.La série est constituée de 10 épisodes de 60 minutes, chaque épisode étant consacré à une étape importante de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La série a été nommée pour 19 Emmy Awards et en a remporté six. Elle a aussi reçu le Golden Globe de la “Meilleure mini-série ou film de télévision”.<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/zDBUooZQzgA" start="0"></iframe></div>Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan),&nbsp;1998L’un des films les plus célèbres sur la Seconde Guerre mondiale,&nbsp;Il faut sauver le soldat Ryan&nbsp;est devenu un classique dès sa sortie en 1998. Egalement produit par Steven Spielberg, il a été le premier film à tenter une approche réaliste des événements du&nbsp;débarquement de Normandie. Le Capitaine Miller (Tom Hanks) a pour mission de retrouver le soldat Ryan (Matt Damon) car ses deux frères sont tombés au front, ce qui lui donne le droit d’être rapatrié aux Etats-Unis et de retrouver sa famille. Mais le Capitaine Miller doit faire face à un problème de taille, le soldat Ryan, qui faisait partie de la&nbsp;101ème&nbsp;division aéroportée, a été parachuté quelque part en&nbsp;France. Le film raconte l’extraordinaire épopée pour retrouver le soldat Ryan avant qu’il ne soit trop tard.Succès critique et public, le film a été la source d’inspiration pour la série&nbsp;Frère d’armes. Le film a remporté cinq oscars, deux BAFTA, deux Golden Globes, et de très nombreux autres prix internationaux.&nbsp;<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/S1Qj_AVu2pA" start="0"></iframe></div>L’enfer du Pacifique (The Pacific),&nbsp;2010L’enfer du Pacifique&nbsp;peut être vu comme une continuation de&nbsp;Frères d’armes&nbsp;et son pendant sur le versant pacifique des combats. L’histoire est basée sur les mémoires de Eugene Sledge et Robert Leckie, deux “marines” qui ont pris part à la guerre contre l’empire japonais. Au cours de l’histoire, la première division navale prend part à différentes batailles comme celles de Guadalcanal, Okinawa et Cap Gloucester.L’enfer du Pacifique&nbsp;est très différent de&nbsp;Frères d’armes&nbsp;et se focalise davantage sur les histoires personnelles et la vie privée des protagonistes. Comme&nbsp;Frères d’armes, la série a été produite par Steven Spielberg et Tom Hanks. Elle a remporté 7 Emmy Awards et a également été nommée pour un Golden Globe.&nbsp;<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/o8CWsSFYpNY" start="0"></iframe></div>La chute (Der Untergang),&nbsp;2004Les films sur la Seconde Guerre mondiale adoptent souvent le point de vue des forces alliées. Avec&nbsp;La chute, les spectateurs découvrent les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale du point de vue allemand. Le film nous plonge dans le bunker d’Hitler (Bruno Ganz), où il vit les derniers jours de l’Allemagne nazie alors que l’armée Rouge encercle Berlin. Traudl Junge (Alexandra-Maria Lara), le personnage principal, devient la dernière secrétaire privée d’Hitler et doit emménager dans le bunker…La chute&nbsp;permet de rendre compte à quel point les Nazis, y compris les enfants, étaient fidèles à Hitler et à son idéologie jusque dans les derniers jours du régime. Le film a été nommé pour un Oscar dans la catégorie “Meilleur film étranger”.&nbsp;<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/2dzKgq4zl4E" start="0"></iframe></div>Dunkerque (Dunkirk),&nbsp;2017Sorti en 2017,&nbsp;Dunkerque&nbsp;est déjà devenu un classique. Réalisé par Christopher Nolan, le film raconte l’histoire de l’évacuation de Dunkerque (l’une des étapes de l’Opération Dynamo) pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette co-production Brittano-Américano-Franco-Néerlandaise a rapporté plus que tout autre film du genre.L’histoire est racontée depuis trois points de vue : depuis la plage de Dunkerque avec l’infanterie, l’évacuation de la Royal Navy à travers la Manche, et dans les airs avec la perspective de plusieurs pilotes de la Royal Air Force. La plupart des acteurs sont peu connus, à l’exception du chanteur Harry Styles. Le film a remporté plusieurs prix incluant un Bafta et trois Oscars.<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/F-eMt3SrfFU" start="0"></iframe></div>Le jour le plus long (The Longest Day),&nbsp;1962Le jour le plus long&nbsp;est basé sur le livre ‘’Le jour le plus long, 6 Juin 1944’’ écrit par Cornelius Ryan en 1959. Le film offre une vue d’ensemble des premières 24 heures après le&nbsp;débarquement&nbsp;de Normandie. L’histoire est racontée depuis 3 perspectives : américaine, française et allemande.Au cours de ses trois heures, le film montre les Allemands se préparant pour une possible invasion alliée, le débarquement des troupes américaines et britanniques, l’arrivée de l’armée française à Ouistreham, et de nombreux autres événements liés au&nbsp;débarquement. Le film a remporté 3 Oscars et un Golden Globe. Avant la sortie de&nbsp;La Liste de Schindler,&nbsp;Le jour le plus long&nbsp;était le film en noir et blanc le plus cher de l’histoire.&nbsp;<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/RW5t1V4xm3M" start="0"></iframe></div>Un pont trop loin (A Bridge Too Far),&nbsp;1977En 1974, Cornelius Ryan a publié un autre livre sur l’opération Market Garden, pour lequel il a reçu de nombreux éloges. Richard Attenborough a adapté le livre au cinéma en 1977. Le film raconte l’histoire de l’échec de l’opération Market Garden, l’opération militaire menée par l’armée britannique ayant pour objectif de reprendre neuf ponts qui auraient pu permettre aux Alliés d’ouvrir une route vers l’Allemagne. L’histoire atteint son climax avec la bataille pour le&nbsp;dernier pont à Arnhem, que les Alliés n’ont pas réussi à prendre. Même si à l’époque de la sortie du film, les critiques étaient mitigées, il est maintenant considéré comme un classique du genre.<div data-youtube-video=""><iframe class="video" width="640" height="480" allowfullscreen="false" src="https://www.youtube.com/embed/AWL184ZcSxA" start="0"></iframe></div>Article écrit par Jos Flikweert, Pays-Bas.&nbsp;Cet article vous a donné envie de visiter certains lieux historiques présentés dans ces films ? Surfez sur le reste du site pour plus d’informations sur les&nbsp;musées,&nbsp;destinations&nbsp;et&nbsp;itinéraires,&nbsp;ou suivez-nous sur&nbsp;Facebook,&nbsp;Instagram&nbsp;ou&nbsp;Twitter.&nbsp;“Europe Remembers” est une campagne de la&nbsp;Fondation LRE&nbsp;pour commémorer et célébrer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 2023-2025.&nbsp;

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